Auteur : Simon
Montefiore
Edition : Pocket
Date de sortie : 2014
Pages : 542
Prix : 8.50€
« Une agréable
surprise! »
Quatrième de
couverture :
Moscou,
24 juin 1945. La Russie est en liesse. L’ennemi nazi est vaincu. Mais Sérafima
s’en moque. L’adolescente ne pense qu’à son amour secret et à ses amis, les
membres du Cercle Pouchkine. Jeunes, insouciants, épris de littérature, ils ont
passé un pacte :
vivre pour l’amour et le romantisme.
vivre pour l’amour et le romantisme.
Soudain,
deux coups de feu retentissent. Sur un pont proche du Kremlin gisent les corps
de deux lycées, signataires du Cercle… Emportés dans la tourmente d’une chasse
aux sorcières menée par Staline lui-même, Sérafima et ses camarades
trouveront-ils une autre issue que la trahison ?
Mon avis :
Cet ouvrage s’inscrit dans le
genre du thriller historique. Ce
n’est pas dans mes habitudes de lire des thrillers car je n’affectionne guère
les romans à suspense, où on se fait tourner en bourrique pendant toute l’histoire pour
finalement se voir dévoiler la vérité dans le dernier chapitre… Je caricature
légèrement, mais c’est mon avis. Ce livre a néanmoins attiré mon attention, non
seulement grâce à son titre mais aussi pour le fond historique qu’il comporte : L’URSS sous Staline, dans ses années les plus noires. On remarque
rapidement que l’auteur maîtrise la
toile historique de l’époque et qu’il s’en inspire avidement pour sa fiction. Montefiore montre bien que, à
cette époque la moindre erreur, le moindre mot interprété de travers peut être
fatal pour vous ou pour vos proches, et hop, au Goulag. Et ce, peu importe votre
situation sociale et politique ; la
justice soviétique ne fais pas de distinction.
« Il vaut mieux
tuer une centaine d’innocents que de manquer un seul ennemi ».
Cette histoire aborde
deux thèmes majeurs : la sphère
privée des hommes politiques (sous
un régime totalitaire) ainsi que la question de l’amour. Ne vous fiez pas au résumé ou à la couverture.
L’histoire
débute autour du personnage d’Andreï. Brièvement, c’est un jeune homme pauvre
qui vit seul avec sa mère et qui fait une entrée dans une prestigieuse école de
riches. Voici une petite citation pour vous faire comprendre la précarité d’Andreï
et de sa mère :
« Il n’y avait pas de réfrigérateur dans leur appartement. En hiver, ils pendant le lait par la fenêtre avec une corde. »
J’avais envie de vous mettre cette citation, j’ai trouvée l’image
très parlante.
Bref.
Dans un
premier temps, j’ai été pour le moins déçue
dans la mesure où je ne rentrais pas vraiment dans l’histoire d’Andreï. Cette
déception a été de courte durée car, J’ai rapidement découvert qu’Andrei n’était
pas le personnage principal. En réalité on suit tout un groupe de personnages. Pensant m’ennuyer au début, je me suis
finalement attaché à ces personnages souhaitant à tout prix savoir ce qui leur
arriverait.
Bref.
Je disais
qu’Andreï arrive dans une nouvelle école. Dans cette-dite école, on va
retrouver un professeur de français partageant à ses élèves son amour pour le
célèbre poète Pouchkine. (En passant, cette histoire fait penser aux cercles
des poètes disparus de NH Kleinbaum, si cela ne vous dis rien vous pouvez aller
lire ma chronique sur cet ouvrage : http://livrepointvirgule.blogspot.fr/2017/03/le-cercle-des-poetes-disparus-nh.html).
Quelques élèves ont dès-lors créé le cercle des romantiques (le cercle
pouchkine), prônant l’amour. « Si nous, ne pouvons vivre dans l’Amour nous
choisirons la Mort. » Dans ce cercle, aux idéologies peu bolchéviques, des jeunes se réunissent pour jouer des extraits d’Eugène Onéguine. Seulement, deux d’entre
eux vont décéder mystérieusement, s’en suit alors une enquête longue et dangereuse…
Je fais le
choix de ne pas développer sur les personnages car je les trouve très
intéressants, notamment Hercule Satinov (membre du secrétaire général du Comité
central) et Bénia Golden (le fameux professeur de français).
Ensuite, ce
que j’ai trouvé particulièrement intéressant, ce sont les nombreux récits enchâssés que comporte l’histoire…
C’est surement typique du thriller, je n’en sais rien puisque ce n’est point
mon genre de prédilection. En tout cas on
ne s’ennuie pas. Il est tout aussi intéressant de remarquer qu’une phrase
qui semble anodine sur le moment se révèle capitale dans la suite de l’histoire…
Petit bilan :
Si vous appréciez les thrillers et/ou les romans historiques, je vous conseille
donc cette lecture ! Elle est très sympathique ! Même si j’avoue que
j’ai préféré le Cercle des poètes disparus !
Conseil de lecture :
Le cercle des poètes disparus N.H Kleinbaum.
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